CONSTANTINE
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 Gabriel Lacroix *{UC

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Gabriel Lacroix

Gabriel Lacroix


Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 28/08/2008

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MessageSujet: Gabriel Lacroix *{UC   Gabriel Lacroix  *{UC EmptyJeu 28 Aoû - 14:49

Prologue


Prénom(s) | Nom(s) : Gabriel Lacroix
Surnom(s) : /
Âge | Lieu de naissance : Gabriel est très âgée, elle est là depuis le début ; Quel début ? Il y a peu qui savent et encore moins qui en parlent librement. Quant à son lieu de naissance, ma foi ce n’était sûrement pas d’une importance capitale car la mémoire du pseudo-ange y a jeté le voile noir de l’oubli.
Catégorie : Humain [] Hybride [x] Exorciste []

This is The Life


Histoire :

Like hell, we are anxiously waiting
Like hell burning silently strong
Somehow we fell down by the wayside
And somehow this hell is our home


L’humiliation est trop forte, Gabriel sert les dents à les briser et ses yeux se remplissent de colère. Elle n’est rien d’autre qu’un chien, un foutu humain insatisfait et elle se sent franchir la limite, celle qui autorise à rejeter toute sa mauvaise fortune sur l’insouciance de Dieu. Gabriel se sent défaillir, c’est elle la victime, il n’y a aucun doute et elle pourrait haïr ce Dieu qu’elle a tant aimé, si seulement…

Le prince de la milice céleste disparut, laissant derrière lui une femme offensée et impuissante. Elle aura sa vengeance, il faut juste du temps et de la patience. Le cœur de Gabriel se raidit, elle a presque envie de vomir. Elle est devenue tout ce qu’elle avait méprisé jusque là, mortel insatisfait de ce qu’il a, méprisant ce en quoi il croit…

L’archange Michel fut ignoble, encore plus hautain qu’elle. Il est vrai qu’il est le seul dans la Bible à être désigné comme une supériorité angélique. C’est lui qui pèsera les âmes lors du jugement dernier et qui emmènera celles élues au Paradis. Si Gabriel n’obtient pas le pardon, elle ira en enfer… il n’y a aucun doute. La haine et la jalousie de Michel n’a pas de borne ; il lui ressemble tellement. Il lui rendit visite, le doux voile du mépris sur les lèvres et une vapeur de déception dans le regard. Il vint lui dire qu’elle n’était plus rien, que son ancienneté ne pouvait plus lui accorder un pardon immédiat et surtout qu’elle ne pouvait plus voir leur Père à tous. Plus jamais.
Michel manqua de s’attendrir devant la figure affligée de Gabriel mais il resta impassible, tel un soldat sous ordre.
- « Si tu me demande, je plaide en ta faveur… » Lui avait-il glissé avec détachement.
Il reçut en regard dédaigneux. Aussi bas qu’elle soit, Gabriel aura toujours son orgueil.
Seule, Gabriel sentit tout le poids de ses années l’écraser. Elle suffoqua. Il n’y a que le supplice, bien trop humain, qui puisse l’apaiser.
Mais oui, c’était ça comment avait-elle pu ne pas se rendre compte plutôt ? C’était la voix du Christ, la passion ; il fallait souffrir.




Like Hell burning silently in vain…
All I need is pain
Without love
I’d rather feel pain than nothing at all


THIS IS ABSOLUTION

Gabriel retrouva ses ailes, retrouva confiance, se retrouva elle-même. Dans la plus grande église de Los Angeles, l’archange soupirait lentement des prières comme si du miel coulait de ses lèvres. La bâtisse – hommage au Père qui sait accorder son pardon – était vide et calme. C’était un moment rien qu’entre elle et lui, un moment où elle pouvait sentir le goût sucré, l’odeur rassurante du seul être qui n’eut jamais tord.
- « Gabriel… »
La voix virevolta dans les aires, fit tressaillir la femme, la fit grimacer et elle manqua de jurer si elle ne se trouvait pas dans ce lieu sacré. La voix était bien trop connu pour qu’elle ait besoin de se retourner et lui faire face.
- « Je pie Michel, je prie. Reviens plus tard, dans quelque siècles, lorsque j’aurai fini… »

Le concerné se tut et soupira avec impatience. Gabriel était bien trop prétentieuse, son mauvais caractère ne la mènerait jamais au bien. Il écouta le silence, décoré par les murmures répétitifs de la femme, on aurait dit qu’elle faisait l’amour à la religion. Ses yeux fermés semblaient voir de merveilleux paysages, sa bouche à demi ouverte salivait de plaisir. La vue en était presque effrayante, elle était devenue encore plus dérangée qu’avant et il n’y avait que Michel pour la connaître assez bien pour penser avec conviction que si on venait à fermer l’église de l’extérieur et que personne n’y entrait plus jamais, mille ans plus tard on la retrouverait toujours dans cette position à prier.
- « Un message. » Essaya-t-il encore une foi.
- « Plus tard, Michel, plus tard. Je suis occupée… »
- « Du Père. »

Ce fut comme un courant électrique, comme si pendant tout ce temps elle n’avait pas conscience qu’il existait toujours, ce Dieu qu’elle semblait pourtant prier jusque là. Il remarqua un sourire un coin, trop étrange pour être pur, trop mielleux pour être vicieux. En une fraction de seconde elle fut debout, lui faisant face, plantant ses yeux inhumains, mais pas pour autant angéliques, dans les siens. C’étaient deux flèches, salies par le sang de Saint Sebastien, l’icône religieuse, leur compagnon. Elle avait l’air d’un démon avide de contempler l’issue de ses manipulations. Il n’y avait rien de pur dans ce regard ; mais après tout c’était Gabriel.
Michel recula quelque peu, toujours étonné d’être autant dégoûté par ces yeux qui jadis priaient.
- « J’attends. Qu’est ce que Pater Nostrum désire me transmettre ? »
- « Tu seras à partir d’aujourd’hui un ange protecteur. Il faut que tu apprenes à comprendre l’humain avant de comprendre le pardon et enfin essayerde réfléchir pourquoi il t’a été accordé. Tout ceci ne doit pas rester dans le passé. »
- « Qu’est ce que cela veut dire ? » Balbutilla-t-elle.
- « Je ne sais pas… peut être est-tu en période d’essayage. »
- « Foutaises… »
- « Surveille ton language, regarde où nous sommes. » Avait réprimé Michel avec une colère inçoupsonné, avant de continuer avec son calme habituel. « Je t’écrirai l’adresse de la personne à protéger. Il faut que tu te prépares, ce n’est pas quelqu’un de commode, mais je suppose que c’est à travers cette difficulté que tu comprendras pourquoi le pécher existe et quelles sont les raisons qui motivent le pardon à être accordé. »

I’m no angel…
Does that mean that I can’t fly?


Ses talons plats claquaient sur le son difforme et humide. Elle n’avait jamais été dans ces quartiers, terré dans son église, elle n’avait jamais mit le nez aussi loin à Los Angeles. Ou devrions-nous dire, aussi bas. Ancienne comme elle est, Gabriel en sait un rayon sur la vie. La souffrance, le pécher, les motivations. Elle les connaît tous, elle les a tous apprit par cœur. Toutes les versions de la Bible, tous les ouvrages religieux et chaque parole du Père elle les connaît par cœur mais dans l’obscurité effrayante de la nuit, éclairé par un lampadaire maladif qui semble implorer la mort, l’archange a l’impression ne rien savoir. C’est tout un autre monde, celui qu’elle ne connaît qu’à travers les images, celui des petits gens nés sans nom, ne laissant aucune trace d’eux-mêmes sur terre.
- « A quoi bon ? » Gabriel grogne et maudit. Elle a l’impression de salir son costard à la coupe masculine rien qu’en touchant le sol. Ses cheveux parfaitement coiffés et collés au crâne lui donne un air de professeur sévère et inaccessible. Tant mieux.
Quelque pas encore et elle arrive devant le néon cassé et clignotant. Bleu, les mouches s’y concentrent. C’est comme une insulte pour ses yeux. Les humains et leurs caves, leur petit suicide journalier. La vie est-elle trop longue pour eux ? A l’intérieur ça pu le corps et la luxure. Ca pu la chair infectée. Ca pu l’humain fané. L’horreur la fait trembler à l’idée qu’elle doit entrer là dedans. Ce fut Michel qui lui donna l’adresse de ce bar affin qu’elle aille demander « Hikaru », l’humain qu’elle protégera jusqu’à la mort.
Quelle farce de mauvais goût ! Qui voudrait protéger une lippe ?

Elle entre, un murmure inquiet s’élève dans le bar. Il n’y a que des hommes. Des hommes d’affaire et des jeunes hommes dans leurs bras. Des hommes aux alliances balladant leurs mains sur des cuisses bien trop jeunes. C’est immonde, c’est infect… Serait-ce possible que ce soit… ?
- « Je vous sers ? »
Gabriel tressaillit et arracha son regard d’un des nombreux couples pour le poser sur le barman. Un homme en surpoids portant une moustache sale et un piercing dans l’oreille gauche, aux mouvements qui voulaient donner un air fluide.
- « Je voudrai rencontrer Hikaru. »
Le barman eut un sourire l’air de dire ; je vois le genre que tu es puis gueula le nom pour appeler le jeune homme.
- « Vous sortez du lot. On a peu de clients avec un tel look distingué. Il y a bien les businessmans mais ils sont toujours volages avec les mains baladeuses. »
Gabriel ne voulut pas comprendre. Elle avait l’impression qu’elle allait vomir. La fumée agressait ses narines, elle se crispa alors que le barman la dévisageait sans réserve essuyant son maudit verre depuis maintenant une minute.
- « Ecoutez, je suis pressé. » Siffla-t-elle irrité, entre ses lèvres maintenant devenues livides.
- « Patience mon gars, Hikaru est toujours occupé, il va arriver. »
Au moment même, un garçon au quel on aurait du mal à donner 18 ans apparu derrière le barman. Ses cheveux ébène étaient cependant teints d’une mauvaise couleur blonde par mèches et ses yeux fades ne brillaient que par le vice des néons bleus du bar.
- « Qu’es’c’qu’y a ? » Lâcha-t-il avec une voix bien trop faible pour la nuit, bien trop jeune pour le bar.
- « On te demande. » Fit le barman avec un mouvement de tête vers Gabriel.
Le dénommé Hikaru s’avança vers l’archange avec un sourire timide, bien trop enfantin. C’était impossible… il n’était quand même pas… ?
- « Vous avez fait le bon choix. » Rigola grossièrement l’obèse alors que Gabriel sentit ses genoux trembler.
Ce n’est quand même pas un…bordel pour homosexuels ?

L’archange recula de quelque pas, ayant l’impression de respirer le vice et le pécher, de voir le diable de parler aux démons.
- « Bonjour. Je m’appelle Hikaru. » Fit le marmot en plaçant une mèche rebelle derrière son oreille.
Cela devait être une blague de mauvais goût de la part de Michel… C’était… impossible.

We walk this empty street
On the boulevard of broken dreams
Where the city sleeps
And We’re the only one and we walk alone I’m no angel…
Does that mean that I can’t fly?


- “Quel âge as-tu? »
- « 18 ans Monsieur. »
- « Non… je t’ai demandé quel âge tu avais. »
Silence.
Gabriel respire bruyamment. La ville est silencieuse, la rue vide. Son manteau à manches courtes sur le quel une couturière sans talent a cousu des écussons en rond, en étoile ou en croix semble plus vieux que l’archange. Il doit avoir froid.
- « Où est ce qu’on va. » Demanda timidement le gamin.
Gabriel réfléchit une seconde ; elle avait fichtrement envie de rentrer chez elle, à l’église.
- « Chez moi… »
Hikaru articula des bouts des phrases soupira, tout en marchant, il semblait vouloir dire quelque chose mais Gabriel n’y accorda pas une grande attention. Tout ce qu’elle voulait c’est comprendre pourquoi elle s’était retrouvée dans cette situation, avec un prostitué mâle qui avait la voix encore plus fragile que celle d’une femme comme elle. D’ailleurs, cela faisait un moment qu’il l’appelait « Monsieur », son allure sévère et les supercheries de la nuit ayant trompé les yeux du jeune.
- « Hm.. je…Vous sa…hum. »
- « Mais qu’est ce qu’il y a ? Formule clairement la phrase. » Grogna la femme en accélérant le pas.
- « Je ne vais jamais dans le domicile des clients… »
Gabriel s’arrêta net, sentant son ventre se serrer sous l’effroi. Elle n’avait jamais vraiment regardé le gamin ni imaginé sa vie, l’idée qu’il vendait son corps ne lui parcourut l’esprit que quelques instants, elle n’y pensa pas vraiment, parce qu’elle ne voulait pas vraiment comprendre…
- « Ce n’est pas contre vous, Monsieur, c’est juste à cause de mauvaises expériences… »
Expériences… tu parles.
Le cœur de Gabriel s’accéléra alors que le gamin jetait des regards mal à l’aise sur le côté, semblait chercher une excuse murmurant des « désolé », faisant quelques promesses d’obéissance à la rendre folle. Non, elle n’avait jamais vraiment comprit ce que ressente les miséreux et surtout… elle ne voulait pas comprendre.
- « Alors on va se sé…séparer ici. » Articula rapidement l’archange.
Elle tourna les talons et s’empressa de s’éloigner.

My whole existence is flawed
You get me closer to god
You can have my isolation, you can have the hate that
It brings
You can have my absence of faith, you can have my
Everything


Hikaru ferma les yeux. Maintenant qu’elle le regardait mieux, il avait un air asiatique. Sa peau était plus blanche qu’un cadavre mais il avait les cheveux très noirs et surtout des grands yeux un peu plus allongés. Et évidemment, son accent. Son nom devait être originaire du Japon. Un nom qui ne lui était pas familier, mais Gabriel ne se souvenait plus de la signification.
Elle soupira, surprenant à penser à la vie du gamin, à se questionner sur son passé… Elle était sure que si elle le réveillait et lui demanderait, il lui raconterait tout, dévoilerai sa vie, sa pudeur, les lambeaux de son innocence il les lui offrirait, les restes de ses peurs il les renforcerait… une poupée. Il n’était rien d’autre qu’une marionnette. Maintenant qu’il était immobile –à peine si on sentait son souffle- l’unique sentiment que l’archange avait en le contemplant était cette sensation froide d’impersonnalité. Il n’est personne. Il est deux jambes, une bouche, un cri, un outil.

Quelques heures plutôt, effrayé de se faire abandonner – et surtout de revenir au bar sans argent – le gamin s’était accroché à son pantalon comme un chat y planterait ses griffes de guimauve. Elle eut beau crier, frapper et insulter, il continua à s’agripper comme il n’avait pas mal.
Avait-il seulement mal ?
Evidemment.

Cependant elle n’avait pas pitié de lui. C’était trop de débauche rassemblé en un seul petit corps pour qu’il puisse être pardonné.

Ils avaient fini par aller à l’hôtel – plus parce que Gabriel ne voulait pas amener un déchet chez elle que parce qu’il avait demandé ainsi. Elle lui donna un somnifère qu’elle alla demander au patron de l’immeuble et qui lui sourit avec un air soupçonneux et dégoulinant de fantasmes. Le gamin pleurait presque en l’avalant, puis il s’endormit quelque minutes après, plus par la fatigue que par la drogue.

Gabriel secoua la tête, soupira plusieurs fois avant de quitter la chambre d’hôtel et marcher jusqu’au matin chez elle. Elle avait comme l’impression que ce n’était pas un plaisanterie, comme un semblant de conscience, comme un semblant de pitié… mais, ce n’était pas vraiment possible n’est-ce pas, que le Père demande à protéger une telle insulte au christianisme, aussi jeune qu’il soit.


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Gabriel Lacroix

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MessageSujet: Re: Gabriel Lacroix *{UC   Gabriel Lacroix  *{UC EmptyJeu 28 Aoû - 15:12

SUITE HISTOIRE


Help me tear down my reason, help me its your soul i
Can smell
Help me you make me perfect, help me become somebody
Else


- “Tu l’as rencontré?”
Silence. Gabriel se tait comme une tombe, soupire comme un prière, déglutit comme un vampire.
- « Tu n’as pas de questions ? » Michel lui rende à nouveau visite. Il lui expliqua auparavant, que désormais elle n’aura plus aucun contacte avec leur Père. Tout message passera par lui. C’était le prix à payer… mais encore.
- « Non. » Sèche, livide, anxieuse ; Gabriel se sent mise à nu. Elle a marché dans des endroit maudits, parlé à une insulté, touché un blasphème.
- « Il faut que je te dire que le cœur de Hikaru est pur. Il est voué au Paradis. »
- « Foutaises. »
- « Gabriel… »
- « J’ai dit : foutaises ! » Elle hurla presque. Michel ne s’attendait pas à une telle réactions après sa rencontre avec le garçon.
- « Il faut que tu comprenne… »
- « Que je comprenne quoi, merde ? Ce gamin est un monstre, rien que le toucher me fait envie de vomir. Est-ce qu’il va pardonner à droite à gauche, au hasard ? Est-ce qu’il va faire la foire au pardon ? J’ai tiré le bon numéro ? John Constantine auparavant ? Le gamin pédéraste après ? Si c’est ça le paradis, un tas de débris chanceux… »
- « Gabriel !!!! »
- « … alors je préfère aller en Enfer. Je vais me couper les veines comme Constantine tiens, mais je suis pas sure que je ne vais pas me faire pardonner… »

Le bruit de la gifle vola dans les airs, Gabriel tomba à terre, abasourdie.
- « Est-ce que tu t’entends parler ? »
Michel grondait, il brûlait de déception et de colère, se sentait insulté au nom de leur Père à tous. Elle … elle avait daigné tenir des propos impardonnables… mais, maintenant il hésitait aussi. Qu’est-ce qu’est le pardon, vraiment, ce n’est pas comme si c’était la suppression de péché, ce n’est pas comme si le pardon permettait d’oublier. Ca sert un peu à rien…
- « On peut toujours remettre en cause le Livre Sacré… » Commença-t-il.
- « Je ne le met pas en cause, je l’obéis… le péché de Sodome… »
Michel grogna. Gabriel comprit qu’il ne comprenait pas non plus où venait en venir le Père.

Every devil kept awake
By every sigh and scream we make
All the feelings that I get
But I still don’t miss you yet

Only when I stop to think about you


Il regardait sur le côté, figé comme une statue, blanc comme un linge et les néons maladifs épousaient son visage d’une manière si parfaite qu’on aurait dit qu’ils avaient été faits pour lui. Ces néons de la débauche, ces lumières de malheur.
- « Tu… »
Le gamin releva brusquement son regard songeur et planta ses pupilles de démon dans celles de l’archange. Cette dernière déglutit quelque peu, essayant de trouver la raison pour laquelle elle était revenue dans ce bar et pourquoi le Père voulait l’humilier à ce point. Elle aurait pu souffrir le martyre, être punie pour une rédemption incertaine, crever dans le doute mais jamais elle n’avait prévu de brûler sous le regard d’un débauché.
- « Où sont tes parents ? » demanda-t-elle, surprise de ne pas avoir posé une telle question plutôt.
- « Je ne sais pas… » Fit Hikaru d’une voix nonchalante, inspirant avec confidence la fumée de sa cigarette de pauvre. « J’espère qu’ils sont entrain de crever quelque part… »
Gabriel serra les dents, contracta son bras pour se retenir d’attraper la chevelure sale du gamin pour lui donner une bonne leçon.
- « Ce n’est pas bien de parler ainsi de tes pa … »
- « C’est bien de se prostituer à 15 ans peut être ? De se nourrir de tabac et de sexe ? Ce n’est pas comme si je crois en Dieu pour avoir peur de l’Enfer. De plus je perds mon temps…»
Gabriel écarquilla les yeux, il était bien trop confident par rapport à la première foi bien que sa voix chancela quelque peu. Elle qui avait secrètement espéré retrouver une once de pitié à leur seconde rencontre se voyait entre les griffes d’une violente envie d’étrangler.
- « Si tu veux que je te paye pour le temps passé, tu n’as qu’à le dire… » Elle fut surprise par le ton de sa propre voix. Ca ne lui ressemblait pas…
- « J’ai encore de la fierté t…vous savez. Je prends que l’argent que je gagne… »
Un rire mesquin s’échappa d’entre les lèvres de l’archange. Ah ! C’était trop ! C’était bien trop drôle pour se retenir. Des regards se dirigèrent vers elle, sa figure rayonnait de moquerie et de sarcasme. Fierté ! Voilà un bien beau mot.
- « Au moins… j’aurais bien rit… » Lâcha-t-elle entre deux gloussements avant de sentir une claque violente sur sa joue.

La même que celle que Michel frappa, elle n’avait pas totalement guéri. Le gamin se leva, lui aussi, la défiant comme un ange défierait le diable, le malin, le mesquin. Gabriel ignora le sentiment d’infériorité qui voulait s’exprimer à travers un cri de révolte. Mais le ridicule avait atteint son paroxysme, il fallait se contenir.
- « Tu défends la fierté par des coups ? Tu me fais vomir… »
- « Je n’ai pas d’argent ou d’autorité pour me défendre par autre chose que mes coups… »
- « Je pourrais te tuer avec une seule de mes mains… »
- « Félicitations. »
Gabriel fronça les yeux et sentit le ridicule la gagner. Elle suffoquait, elle ne voulait plus comprendre… juste mettre les voiles pour toujours quitte à se voir couper les ailes à nouveau.
- « Qu’est ce que tu me veux à la fin ?… » Murmura-t-elle, baissant son regard mais s’adressant au Père.
- « C’est vous qui êtes venu ici en premier… »
- « La ferme sale gamin, tu ne sais pas à quel point ta vie ne vaut rien… » Grogna-t-elle.
- « Je le sais… »
Le murmure atteignit à peine ses oreilles et l’archange jeta un coup d’œil rapide vers le gamin au regard brillant de tristesse… Maudit môme, saleté de chien errant…





He admits that it’s too late
To admit that he’s afraid
He admits he was too long
To admit that he was wrong


- “Ce n’est pas vraiment de sa faute.”
Gabriel releva la tête, examina le visage souriant de l’homme qui s’assit en face d’elle. Il était une heure du matin et le restaurant était presque vide. Elle avait juste besoin d’un peu de repos, sous l’œil suspicieux du gardien, elle désirait le silence de la nuit pour sombrer dans une agréable solitude. Elle scruta encore une foi l’homme, pour se persuader que ce n’était pas une hallucination puis songea à ses paroles.
- « Je ne vous connais pas. » Et l’archange replongea la tête dans la bible qu’elle tenait avec avidité entre ses mains.
- « Je parle de Hikaru. Ce n’est pas vraiment de sa faute s’il est si méchant et gâché. »
Il sourit et fixa avec insistance Gabriel qui ne bougea pas d’un cil, décidant simplement d’ignorer. Il y aura un moment où toutes ces plaisanteries de mauvais goût finiraient.
- « J’étais moi aussi un de ses clients… » Commença-t-il.
- « Cessons tout de suite s’il vous plait. Je n’ai jamais été le client de qui que ce soit. » Même par un étranger enquiquinant se faire voir comme un être impur et pécher lui était inacceptable.
- « Oh ! » Après un silence de fixation il reprit. « Vous êtes vraiment froid. Il m’a décrit votre manière tranchante de parler mais je n’avais pas vraiment pensé que c’était totalement vrai… Hmm, vous ne voulez pas savoir comment je vous connais ? »
- « Sans intérêt. »
Il joua avec la serviette, toucha une à une les pointes de la fourchette comme s’il cherchait la manière de poser sa phrase d’une manière convaincante.
- « Qu’est ce que vous lisez ? » Hésita-t-il pour n’obtenir qu’un silence lourd de signification. « Hika avait vu en vous une sorte de sauveur pour tout vous dire. C’était une des rares fois que quelqu’un ne s’intéressait pas à son corps. Même si c’est dur à croire, il fut très heureux de parler avec vous… »
- « Toute chose à une fin. »
- « Il ne sait exprimer ses sentiments qu’à travers de son gagne pain… mais vous avez un air si innavigable qu’il n’avait même pas osé suggérer un contact la seconde foi. Vous l’avez vraiment perturbé… »
- « Vous en savez des choses. »
- « Hmm…c’est comme un fils. »
- « Tss… » La femme jura entre ses dents, elle avait vraiment envie de vomir.
- « C’est vraiment dommage qu’il finisse ainsi mais je pourrai vous tenir compagnie… »
- « Excellente plaisanterie. »
L’homme rit un peu puis soupira. Le silence retomba et alors que Gabriel lisait les lignes qu’elle connaissait déjà par cœur, elle sentait le regard oppressant de l’autre.
- « Qu’il finisse ainsi ? Qu’est ce que vous vouliez dire ? » L’archange eut honte de sa curiosité mais encore plus à cause du sourire satisfait de son interlocuteur afficha.
- « Oh… il sera envoyé au Japon à travers un réseau de prostitution. C’est dommage pour lui car il ne sait pas parler la langue et en plus là bas… les patrons sont beaucoup plus exigeants ; c’est ce que j’ai cru entendre… »
- « Et pourquoi ce sourire débile en me racontant ces atrocités ? Tu crois que ta face de pervers est en pouvoir de susciter autre chose que la nausée ? »
Elle avait gueulé, fracassé le livre sacré sur la table et vu l’étonnement éclater dans les yeux de l’homme. Sa voix aiguë, le trait délicat de sa maigre poitrine accentué par la lumière, ou était-ce le tutoiement qui avait complètement épouvanté l’autre ? La figure distinguée de l’homme froid et maîtrisé s’était transformé en une femme colérique et agressive.
- « Tu… tu es… »

Les quelques kilomètres qui séparaient le restaurant du bar furent parcourus avec la vitesse de la lumière et sans vraiment penser à son image réservée, à ses traits de femme qui n’étaient plus cachés par le tailleur strict, Gabriel fit irruption dans le lieu de ses malheurs.
Ce n’était pas pour Hikaru qu’elle s’était précipité comme une furie mais bien pour elle. S’il crève pendant son supposé trajet au Japon, sa mission échouera et le Père sera déçu. Le gamin cria, s’étonna qu’elle soit une femme, appela à l’aide alors qu’elle le traîna dehors serrant son bras jusqu’à lui casser les os mais personne ne se leva pour le retenir. Cette petite vie n’avait pas de prix, elle ne valait rien, personne ne donnerait un sou pour elle…
- « Lâche-moi… ! »
- « Parce qu’elle n’a pas de prix. » Aboya Gabriel en tirant le gamin par le bras.
- « Fou moi la paix, à l’aide ! »
- « Leur vie ne vaut rien car elle n’a pas de prix… évidemment. Ces chiens d’humains ne valent rien… »
- « Au secours ! »
- « C’est le message principal du livre sacré, aime ton prochain car il t’est égal, il ne vaut rien comme toi, il n’a pas de prix comme toi. »
- « Tu me fais mal ! Tu es folle ! »

Gabriel s’arrêta, quelques mètres les séparaient du bar. Elle attrapa les joues du gamin entre son pouce et son index dont les ongles s’enfonçaient presque dans la bouche. Ce dernier grommela quelque chose, se débattait comme un poisson à l’air mais ses yeux ne mentaient pas, il préférait être tué ici que de retourner là bas… elle en était certaine !!
- « Tu ne vaux rien, comme tous les autres pourtant tu iras au Paradis et tu sais pourquoi ? »
- « … »
- « Tu as beau être pourri jusqu’à l’os ne pas avoir de parcelle de peau qui ne soit salie par le vice, tu es différent de tes clients parce que bien que tu le fais, que tu n’y pense plus lorsque tu crie comme une petite fille à tout le mal que tu fais à Dieu qui t’a crée, t’as toujours voulu te casser, non ? »
Hikaru rougit puis de grosses larmes coulèrent sur ses joues brûlantes.
- « Tu pense donc tu es, et non tu fais donc tu es. C’est ton esprit qui est jugé et non le bout de viande qui te sert de corps. Tu ne veux plus y retourner, hein ? Tu hais tous ces hommes qui t’ont humilié, tu les… »
- « Non… »
- « Quoi non… ? »
- « Ils sont méchants parfois c’est vrai, mais je ne…je ne veux pas m’en aller. Ce n’est pas comme si je pouvais… C’est ma maison…ma…»
Gabriel recula et sentit ses genoux trembler. Elle était pourtant certaine d’avoir trouver la réponse.
- « Alors tu veux retourner dans ce trou ? »
- « Pas… vraiment… »
- « Donne-moi une réponse claire, je ne comprends plus rien… »
- « Il n’y a pas de réponse claire… »
- « Mais tu seras vendu au Japon… »
Hikaru fronça les sourcils puis afficha un sourire moquer alors que Gabriel se sentait défaillir.
- « Ce que Azari t’a dit est faux. Il a certainement… voulu comprendre quel genre de personne tu étais. C’est que… je crois que tu lui plait mais… » Hikaru grimaça, entre ses larmes passées et ses rires présents l’archange n’avait plus aucun repère. « …vu que tu es une femme… »


Garbiel, lentement, fléchit ses genoux, s’assit sur le sol glacial, sentant ses joues s’empourprer d’humiliation. On s’était moqué d’elle, on l’avait traîné dans la boue, on lui avait même fait accepter, pendant quelques instants, un gamin débauché. De la pure pitié. Ca puait la pitié et le rire du môme lui donnaient envie de maudire le monde entier.
- « Je ne comprends pas vraiment ce que tu cherches à faire en te liant avec ces lieux mais… si tu patientes, je suis jure que tu comprendras. Les humains sans une part de vice ou de monstruosité, ce sont des anges, ça n’existe pas. »
- « La ferme… tu ne sais rien. » Susurra-t-elle.
- « Tu te sens humiliée parce que tu as cru à l’histoire d’Azari et du Japon ? »
- « … »
- « Je lui ferai promettre de ne rien dire… »
- « Fais ce que tu veux, mais disparaît de ma vue. Tu m’agaces… »


Dernière édition par Gabriel Lacroix le Ven 12 Sep - 0:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Gabriel Lacroix *{UC   Gabriel Lacroix  *{UC EmptyJeu 28 Aoû - 15:46


I don’t belive in Angel’s War
I would walk out of Heaven just to be with you
Kill the children of Eden, if you want me to…
I don’t belive in Devil’s moan.

This is absolution.


UN AN PLUS TARD

- « Tu as bien accompli ta mission et il n’y a rien à te reprocher. Pour être honnête… j’avais hésité à te faire confiance même si… » Michel eut un regard sur le côté et n’acheva pas sa phrase. Le silence tomba comme un voile léger. Il n’y avait pas vraiment besoin de mots pour décrire la paix intérieure dans laquelle Gabriel se trouvait.
- « Je n’ai toujours pas comprit pourquoi Hikaru ira au Paradis. Il n’a pas changé, il ne changera pas selon moi. Mais vu que j’ai quelques éternités devant moi, je pense pouvoir comprendre un jour. »
- « La patience ; ce n’était pas vraiment une de tes qualités. »

Gabriel sourit. Ca ne l’était toujours pas. Elle ne fut jamais patiente. Tout ce qu’elle désirait et désire toujours c’est son propre bien être. Elle aurait très bien pu dissuader le gamin d’arrêter de se vendre, de rentrer dans le bon chemin mais ce serait trop d’efforts pour rien et ses talents de manipulations n’étaient pas à utiliser sur n’importe qui. Et puis… l’archange n’avait rien à faire du môme, tant qu’il était en vie, il était son assurance, la garantie de ses ailes. Michel croyait-il vraiment qu’elle avait changé son caractère millénaire à cause d’un mauvais garçon ? Ridicule. Elle qui croyait que cet ange là la connaissait sur le bout des doigts…
- « Quoi qu’il en soit, pourquoi es-tu venu ? Suis-je libéré du statut d’ange protecteur ? »
Michel esquiva un sourire comme si elle avait blagué, comme si c’était impossible. Faudra-t-elle vraiment traîner dans ses pâtes Hikaru jusqu’à ce qu’il meure à sa bonne heure ?
- « Non, je viens juste te prévenir. Ces derniers temps tu es terré dans l’église et tu ne sors que pour rendre visite à ton humain. »

[]iTon humain[/i]… Gabriel manqua d’éclater de rire. Tout le monde était aveugle, est-ce qu’il suffisait d’un masque calme pour que tout le monde oublie ce qu’elle est ? Un sourire et ses péchées sont oubliés ? Un comportement obéissant et ses ailes brillent à nouveau… ridicule, ridicule, le Père est bien trop aimant. Mais ce n’était pas à son désavantage.
- « Il y a eu quelques séries de meurtres dont quelqu’un qui symbolisait l’équilibre du Paradis et de l’Enfer sur Terre. Je pense qu’un nouveau conflit est à venir. »
- « Oooh… Intéressant. »
- « Le Père veut que tu te tiennes à l’écart de ceci. Continue ta routine et protège ton humain. »

Il y avait comme du sarcasme dans ses paroles. Evidemment, ce ne pouvait pas être autre chose… Continue ta routine. C’était bien trop sévère, bien trop. Le Père était bien trop sévère.

Gabriel divagua alors que Michel quitta l’église avec ses talons plats claquant sur la dalle froide à l’odeur de moisissure. Est-il trop dur, trop doux ? Il n’y a probablement pas de réponse. Juste cette impression d’être un oiseau en cage, d’avoir de nouveau des ailes juste pour mieux les cacher.

Rester à l’écart de ceci.

Ils ne savent pas à qui ils ont à faire.

Gabriel se leva lentement, admirant la rosace aux couleurs vives qui était son seul réconfort. C’était comme si le Père avait oublié sa propre religion.

Silence.

L’archange s’en va vérifier que la garantie de son éternité est toujours vivante. *Hikaru, si seulement ton destin serait celui de mourir jeune, je pourrai peut être prier pour toi.*





Parent : Humains
Vie sociale | Amitié et amour :
Son regard plus hautain que bienveillant n’appelle pas à la conversation. S’il y a n’a une, Gabriel prendra soin d’avoir le dernier mot, d’y glisser quelques sarcasmes pour que l’autre sente sa supériorité. Se contentant de peu, sa vie sociale frôle le strict minimum et ce n’est pas pour lui déplaire. Si elle a des amis, ce sont eux qui la considèrent comme telle. Pas vraiment une peur de s’attache, pas vraiment. Et toujours cette excuse de se sentire supérieure aux autres.

Genre d'Hybride ? Protecteur actuellement, contre son grès, il semblerai qu’elle ait été mise à l’épreuve.

And this is my face.


Physique/Style Vestimentaire :
Il n’y a pas grande chose à dire sur l’apparence de Gabriel. Du moins, rien de concret car sa garde-robe se ressemble, se répète avec des nuances plus ou moins foncées, toujours sur ces indénombrables tailleurs et costumes à la coupe masculine. Si on peut la confondre avec un homme, il est impossible cependant de la confondre avec quelqu’un de commun. Gabriel attire l’attention par la symétrie stricte et droite de son être. Ses yeux verts sont le seul indice susceptible de croire à son inhumanité. Leur couleur est improbable car trop brillants mais le regard toujours baissé sur sa Bible, il a peu de chances pour qu’elle laisse quiconque plonger ses pupilles sans intérêt dans ses iris angéliques. Son sentiment de supériorité se ressent rien qu’à son expression, un demi sourire qui semble crier au et fort : « je suis bien mieux que vous. »
Signe physique particulier :
Gabriel a deux cicatrices dans son dos que les humains peuvent voir mais qui ne sont plus appréciablement une foi que ses ailes sont visibles de ceux « extralucides »

Inside my head.

Caractère :
Douce.
Pas vraiment. Cette fausse sérénité, Gabriel l’entretien avec soin. Elle sait que la colère n’a aucune classe et se garde bien de laisser sa voix monter dans les aigus. Cependant cette bienveillance hypocrite est appréciée de ceux qui en bénéficient car il est quasiment impossible d’en desceller le sens.
Manipulatrice ; certainement, mais seulement lorsque cela en vaut le coup. Gabriel a peu de relations et ne trouve pas un plaisir particulier à les tromper sauf si elle en tire un quelconque profit tel que la confiance de Michel qui se confronte à son comportement calme et obéissant. Elle ne le prévoit pas à l’avance, c’est juste un réflexe d’hypocrisie. On ne peut pas vraiment comprendre ce qu’elle pense d’autant plus que la pensée de Gabriel évolue très vite. Contrairement à son apparence qui ne change jamais et à ses prières quotidiennes qui lui donnent un air de religieuse inflexible, elle est au contraire quelqu’un qui prend un malin plaisir à inter-changer ses goûts et avoir des opinions différentes sur un quelconque sujet du moment que cela l’arrange. L’exemple parfait serait Hikaru qui, détesté avec fureur au début à cause de son homosexualité, fit changer la pensée de Gabriel car elle n’avait tout simplement pas le choix. Cela l’énervait d’avoir la nausée à chaque fois qu’elle le voyait, ainsi décida-t-elle d’ignorer (elle n’ira pas jusqu’à accepter) son péché.

S’adaptant donc comme un caméléon à toute sorte de situation, Gabriel peut être prise à son propre pouvoir. A force de se persuader qu’elle a toujours raison et à force de changer sans arrêt cette raison elle a perdu depuis longtemps le sens du bien et du mal entre petits gens. Bien évidemment, sa lecture quotidienne de la Bible la garde sur le droit chemin.

En somme, Gabriel est imprévisible car ses actions sont dirigées par ses propres besoins, son ego et son bien être qu’elle est la seule à savoir.

Qualités : Sure d’elle même et intelligente, Gabriel s’est rarement mise en une situation délicate qu’elle ne peut pas gérer.
Défauts : Sa manière d’abaisser les autres la rendrent antipathique. Personne ne voudrait s’en faire une amie. (d’autant plus qu’elle n’en a pas besoin)
Goûts : Tout ce qui est calme, aux couleurs fades et reposantes. Mais ses goûts changent souvent avec son humeur.
Manies : /
Phobies : Perdre à nouveau ses ailes / La mort de Hikaru.
Autre : Elle a arrêté de lire la bible et de prier depuis peu. Le fait est qu’elle perd s foi petit à petit, au fur et à mesure que le temps s’écoule sans qu’elle retrouve des réponses à ses questionnements sur le pardon, l’humain etc… Véritablement, elle y a renoncé et a songé quelque foi honteusement que le Père est devenu fou.

Ask me the questions


Définition du Paradis ? : Lieu de tout repos et des âmes pures… quoi qu’en ce moment, elle se demande si c’est vraiment le cas ;
Définition de L'enfer ? : La définition vient du mot même. Endroit où John Constantine aurait dû aller.
Hybride depuis combien de temps ? : Beaucoup. >__>
Humain avant de devenir Hybride? : Non
But dans la vie ? : Elle a voulu faire comprendre aux hommes la chance qu’ils avaient de vivre mais son plan a échoué. Maintenant elle tente de reconquérir la confiance de Dieu pour pouvoir influer à ses côtés. Mais plus le temps passe, plus elle perd son ambition et ses croyances.
Arme toujours sur lui ? : … Sa méchanceté verbale ?
Divinité aimé? : Elle même… à travers Dieu, tout de même.


Epilogue


Demande de lien spéciale ? : Nopeuh.
Personnage prédéfinis ? Oui
Avatar ? : Tilda Swinton
Code : Pater Noster
Votre Prénom | Surnom : Alex / Lip
Votre Age : un quart de siècle moins 8.
Comment avez vous connus le forum ? : Partenariat
[b]Commentaires :[b]
Je tiens à préciser que Gabriel est homophone mais joueur n’est pas égal personnage. Bon, je le dis au cas où. De plus le forum est énormément dirigé vers la religion donc même si Gabriel dira des choses choquantes étant donné qu’elle est une pure croyante (évidemment) je voudrai quand même que vous me preniez pas pour un singe sans cerveau. Evidemment, j’essayerai de pas trop… pêté un câble, disons.

Flash info :
Le péché de Sadome et la ville : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sodome

Le Martyr de Saint Sébastien ; flêches http://college-de-vevey.vd.ch/auteur/livres/connaissance/tomeX/mantegna-stsebastien.jpg

Saint Michel, le prince des milices célestes http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_(archange)#Le_saint

C’est juste pour montrer que j’ai pas délirer dans mes références. Haha -___ -‘’


Dernière édition par Gabriel Lacroix le Ven 12 Sep - 0:34, édité 1 fois
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